En bref et en vrac :

Au beuchot : couture de matériel de rando, entrainement course à pied, partage avec les voisins.
Déménagement en Anjou.
En Anjou : administratif, couture.
Cours de Permaculture en forêt de Brocéliande.
Chantiers bottes de paille en Vendée et Poitou.
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Au Beuchot, Janvier - Mars 2011

Chantiers du Beuchot : je pensais finir quelques travaux que j'avais commencés (appartement, compost et autres) mais finalement je n'ai rien fait : le relationnel avec les gérants du lieu restant au plus bas, je n'étais vraiment pas motivé. J'estimais aussi avoir fait largement ma part. J'ai donc passé tout ce temps pour m'occuper de mes affaires personnelles.
Travail sur mon matériel de rando : recherche d'infos, achats, fabrication de matériel. Couture de petits sacs étanches, élaboration de plans de coutures pour un sac à dos.
J'ai aussi passé pas mal de temps avec mes voisins proches. En plus de mon cher Dom, il y avait aussi Mourad (alias Ishem le guerrier), qui apporté une super dynamique pendant quelques mois. Bonnes discussions et soirées à trois autour de la spiritualité et souvent autour des difficultés relationnelles au Beuchot qu'on a tous en commun. Très enrichissant, beaucoup d'écoute et de partage. Avec Mourad on s'est bien motivé pour courir ensemble. balades entre 45 minutes et 3 heures dans la campagne du coin. 
Chouettes moments de partage aussi.
Fin mars après avoir couru une petite heure au soleil, on est allé se baigner dans l'étang glacé du Beuchot. Le termomètre de l'étang indiquait 10 degrés, trois brasses allé et trois brasses retour m'ont suffit ! Mais c'est tellement revigorant ! Mourad, lui, y est retourné une deuxième fois.
Cet entrainement m'a permis de retrouver un bon niveau, et j'en est profité pour préparer la rando physiquement : footing pieds nus, avec un sac de 6 kg sur le dos ! et ça le fait bien :-) Du coup je me sens bien en confiance physiquement pour la suite...
Travaux sur sites web : nouveaux développements rémunérés et corrections de bugs sur bistrakoo.com, petits travaux sur mon site Artisho.com : mise en valeur des expostions. Ajout aussi d'un ou deux articles sur revolution-lente.
Fin mars j'ai passé du temps avec Elly, thérapeute néerlandaise, qui me soutient beaucoup de manière générale et dont je me sens très proche, pour l'aider dans son déménagement. J'allais chez elle à vélo, distance 45 km. Deux bon week end bien sportifs qui m'ont permis aussi de rencontrer son compagnon et d'autres amis à elle, néerlandais ou allemands. Quelques discussions enrichissantes avec eux autour du voyage, je rencontre de plus en plus de personnes qui partagent avec moi leurs expériences de voyage de tous styles à travers le monde.
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Par rapport aux problèmes relationnels qui traînaient depuis 6 mois, ça s'est malheureusement terminé dans la plus grande hypocrisie. Très décevant de la part d'"experts" en psychologie, thérapie et dynamique de groupe. Comme on dit, les cordonniers sont souvent les plus mal chaussés...
Ce qui m'a le plus déçu, c'est le grand fossé entre le discours (l'immense potentiel annoncé) et la pratique, qui s'est avérée pleine de rétention, de patriarcat infantilisant conservateur, et de terribles peurs familiales !
En tout cas, ça m'aura beaucoup appris, à mieux connaître le genre humain en général, à prendre position dans un groupe et à être un peu moins naïf. J'ai bien sûr aussi appris beaucoup de choses en rénovation immobilière, maraîchage.
Et puis j'ai appris à vivre de manière plus simple et sobre, ce qui m'apporte un immense confort intérieur et un grand sentiment de liberté.
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Déménagement du Beuchot vers l'Anjou

Et fin-fin mars : préparatif du déménagement. Ca a commencé par un énorme tri. En vue du voyage à long terme que je prépare,
je ne souhaitais pas reprendre d'appartement, et ne garder que l'essentiel de mes affaires : peu d'affaires à transporter et peu d'affaires à stocker.
Ca m'a permis de récupérer un peu d'argent aussi, en revendant ma basse, quelques matériels électronique couteux. J'ai revendu aussi mes gros matelas et ma machine à laver le linge dont je ne me servais pas depuis plus d'un an. Le reste je le donne ou le laisse sur place (quelques meubles). J'ai réserve un 9 mètre cube pour le week end.
Le jour J, un vendredi soir, remplissage du camion avec l'aide de mes voisins et départ vers Noirmoutier le soir même, distance 800km.
J'arrive chez mon frère Raph et sa chérie Dominique du côté de Saumur tard le soir. Le lendemain matin on vide une petite partie du camion dans leur garage (tout ce qui est nourriture et matériel de bricolage et couture), car je serai domicilié chez eux et passerai quelques semaines chez eux pour faire de la couture et mettre à jour l'administratif.
Puis on repart ensemble en début d'après midi, Raphaël conduit, on récupère ma mère à Angers, direction Noirmoutier, la maison de vacance de mon père. On vide entièrement le camion tous les trois dans le spacieux grenier le soir même, petit diner ensemble, on est reparti le dimanche matin vers 8 - 9 heure sans même être allé à la plage.
Je serai rentré au Beuchot le dimanche soir tard et je rammène le camion le lundi matin sans soucis. Je prends le vélo dans le camion pour pouvoir revenir plus rapidement de l'agence de location qui se trouve à une quinzaine de km.
Ca s'est bien passé, mais, bien que j'avais peu d'affaires à déménager (et ça fait quatre ans que je réduits mes affaires),
j'ai ressenti cette étape de déménagement très violente pour moi-même, difficile de savoir/expliquer pourquoi.
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Passeport
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Avril : En Anjou : administratif, couture et baignades

En avril j'ai évolué entre chez ma mère à Angers et chez mon frère à Brain du côté de Saumur, en fonction de leurs disponibilités et de mes besoins en repos, en administratifs et en bricolages de rando.
Je passe les détails administratifs, à part l'obtention d'un nouveau passeport biomètrique, valable pour 10 ans, bonne base pour la suite de mes projets.
Début avril j'ai passé un peu de temps en camping au bord de la maine avec ma mère. Course à pieds, baignade, lecture du livre sur la traversée de l'Himalaya à pied pendant 6 mois par Sylvain Tesson et Alexandre Poussin. Ils voyageaient avec peu de matériels (pas de tente, pas de réchaud, pas d'équipement d'alpinisme...), leurs sacs à dos pesaient environ 5 kg chacun ! Ca leur permettait de faire entre 35 et 50 km par jour ! :-)
J'ai acheté aussi une carte du monde et un livre guide de voyage sur l'asie centrale.
J'ai aussi passé quelques jours de vacances aux Sables d'Olonne avec ma mère son compagnon et ses filles de 20 ans.
Baignade et lecture l'après midi, couture le matin avec la grande aide de ma mère : doublure contre la pluie sur les épaules de ma veste, travail d'ajustement précis et technique, puis transformation de mon sac de couchage sarcophage en duvet en "topbag" : suppression de la capuche et de la fermeture éclair, mise en place du dos sans garnissage. Ca me permet de gagner du poids, du volume, et de convenir mieux à mon usage pratique (en gros plus de simplicité). Le sac de couchage (0-5°C confort) pèse environ 600 grammes.
Puis je suis allé à Noirmoutier en stop, pour quelques jours de repos aussi.
Ensuite, en stop vers Nantes, et quelques jours chez ma cousine Annelise et son copain Ben avec quelques amis à eux.
Au programme : rénovation avec des matériaux et techniques écolo de leur nouvelle très belles et originale maison, et très bonnes parties de carte !
De retour à Angers je règle quelques points administratifs et file sur Brain pour attaquer la confection de mon sac à dos (fort accompagnement de ma mère aussi). Bien que le sac soit assez simple de conception, il y a pas mal de pièces à découper assembler dans le bon ordre, le travail est difficile. Les machines ont aussi du mal à suivre, le fil est gros, les tissus déjà un peu épais se supperposent parfois jusqu'à 13 couches ! Heureusement, malgrès quelques erreurs de réalisation le résultat est bon, ouf ! Ca me fait un sac à dos confortable, pratique, solide et léger (700 grammes). C'était un travail relativement éprouvant, car ça demande beaucoup de concentration ponctuelle et globale, et que l'enjeux était pour moi important : je n'avais pas le temps ni l'énergie pour en faire un deuxième après, si le premier ratait ! Mais le vrai test sera en juillet-août, car je prendrai ce sac pour traverser les Pyrénées à pieds.
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Sac à dos fait main
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Cours de Permaculture en forêt de Brocéliande

Début mai, départ (en stop comme d'hab') vers la forêt de Brocéliande au sud ouest de Rennes, pour un cours de permaculture de 72 heures, version expérimental ! J'arrive en avance chez Gurun (c'est un nom breton, le 'u' se prononce comme en français) et Sonia et leur deux enfants de 2 et 4 ans. Ils habitent dans une belle yourte en bottes de paille, sans être relié aux réseaux standard (électricité, eau),
mais ont de nombreuses ressources localement et un voisinage riche.
Je suis arrivé en avance pour les préparatifs, je suis le premier arrivé et je passe quelques jours juste avec eux. Je les avais déjà croisé aux deux festivals de permaculture il y a un an et deux ans. Il y a un an au festival, j'avais participé à l'atelier de communication bienveillante de Sonia. J'ai pu constater dans leur quotidien, à quel point la communication bienveillante peut être bénéfique ! Beaucoup d'écoute des besoins et limites de chacun, beaucoup de fluidité humaine malgrès les difficultés.
Petit à petit, les autres stagiaires sont arrivés et on s'est retrouvé dans le coeur du cours de Perma.
Expérimental, car autogéré et le prix du stage était libre. Autogéré, car on allait passer deux grosses semaines au quotidien ensemble,
et c'est nous stagiaires qui allions organiser ce quotidien, en décidant nous même au consensus (et non pas à la majorité) des règles ou de l'absence de règle. Et ça s'est super bien passé, très fluide, tout le monde a joué le jeu, tout le monde se sentait impliqué. Normal, on est tous venu pour ça aussi !
Prix libre : les organisateurs, à la fin des deux semaines de cours, nous expliquent à combien ils estiment eux le coût du stage et pourquoi (détaillé, transparence totale) puis on donne ce qu'on veut (de manière anonyme) en fonction de ce qui nous parait être juste pour soi. Ambiance de confiance, au final, plus d'argent a été donné !
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Consensus
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Au niveau du contenu des cours, ça se déroulait dans un grand dôme très lumineux , c'était assez intense. De nombreux thèmes ont été abordés : maraichage, pisciculture, sylviculture, habitat bioclimatique, monnaies alternatives, co-habitat, villes en transition...
Chaque fois l'accent était mis non pas sur les techniques (il y a des tas bouquins pour ça et des sites web), mais sur les principes de la permaculture, sur l'approche permaculturelle des systèmes.
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Au passage voici une petite définition de la permaculture : 
"Aménagement consciencieux du territoire (ou tout autre système) qui imite les modèles de la nature,
pour subvenir en abondance à nos besoins locaux en nourriture, en fibre et en énergie."
- "territoires / système", ça peut-être un terrain de plusieurs hectares avec bâtiements, un potager, un village, une maison, une entreprise, un tiroire de commode, un réseau social, un système monétaire, etc etc...
Donc la permaculture ne relève pas que du potager, ni même que de systèmes matériels !
- "imite les modèles de la nature" : ça veut dire s'inscrire dans le système d'interdépendance existant, le modifier, le transformer,
mais toujours dans cette vision systémique des choses.
- "abondance" : mais aussi résilience, long terme, solidarité, etc...
* à noter aussi que l'être humain fait partie à part entière du système, avec ses besoins, ses limites et ses ressources (immobilier, argent, outillage, savoir-faire, etc...)
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La spiritualité (qui n'était pas au programme) était très présente : beaucoup de bienveillance, d'ouverture et de confiance entre nous.
Quelques difficultés ont pu être dépassées grâce à ça.
Les participants étaient de tous âges, de toutes origines et styles, et venaient de toute la France et même de Suisse !
Finalement le vécu humain a été au moins aussi important que le cours lui-même.
A la fin on a fait un exercice de design du lieu que l'on a présenté publiquement (modestement, mais quand même !) et on a obtenu notre petit certificat ! Ce certificat nous permet d'avoir une certaine reconnaissance dans ce cadre là, de proposer des initiations à la permaculture (généralement rémunératrices) et d'accéder au diplôme, qui lui permet d'exercer officiellement le métier de professeur-designeur.
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Quelques photos ici :
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Design
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Fin mai : retour à Angers-Saumur

J'ai pu faire le trajet avec Claire du cours de perma, qui habite à côté d'Angers.
J'ai passé la majeur partie de mon temps chez Raphaël pour terminer mon sac à dos (la ceinture n'était pas entièrement fixée)
et surtout à ajouter quelques fonctionnalité sur le site Bistrakoo.com.
Mes allocations se sont arrêtées début juin : 260 euros versés pour la période de début mai.
De m'être mis à mon compte m'a permis de toucher ces allocations sans avoir de compte à rendre, mais les a aussi écourtées,
car ils considèrent que mon entreprise est viable au bout d'un an. Ce qui est loin d'être le cas bien sûr.
Mais bon, la fin de ces allocations a aussi ses avantages : cette fois je n'ai plus du tout de compte à rendre, je me sens beaucoup plus libre,
libérés de quelques liens qui me reliaient à ce système malsain. Je ne dépends plus maintenant que de la providence, lien infiniment plus sain !

Chantiers bottes de paille en Vendée et Poitou

Premier chantier, en plein milieu de la Vendée, une grosse ossature bois avec un étage.

La propriétaire, Chantale, une équipe de 8 - 10 bénévoles et la responsable / formatrice de Botmobil, Christelle, pionnière de la nouvelle génération.
Le principe est que les bénévoles sont formés et nourris-logés, et en échange ils construisent la maison.
Le camping était moyen, mais la nourriture excellente, trop... car travailler avec le ventre irrésistiblement plein n'est pas si facile...
La cuisine était gérée par une très chouette association nantaise, "La Bestiole".
Pendant deux semaines, j'ai donc appris à travailler avec les bottes de paille, les sélectionner, les retailler, les recoudre, les remodeler.
Les installer en les coinçant en force entre les montants en bois de la maison. L'outillage : aiguilles à coudre géantes, chausses bottes, sangles, persuadeur (sorte de maillet en bois géant), visseuse, et huile de coude. Les expériences que j'accumule depuis 3 - 4 ans (rénovation au Beuchot, chantiers participatifs au hameau des buis, et depuis mon enfance en fait !) me rendre très à l'aise sur le chantier, j'apprends vite, c'est très encourageant et gratifiant pour moi.
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Echaffaudages
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Les bénévoles étaient là soit pour s'initier, soit pour en faire leur métier, soit pour construire leur propre maison, soit pour les deux.
J'ai retouver deux personnes, un couple, que j'avais rencontré lors d'un stage de techniques primitives dans les Alpes de haute provence il y a deux ans ! On retrouve dans ce milieu beaucoup d'anciens ingénieurs hi-tech en reconversion comme moi !
Il y avait aussi quelques bénévoles à long termes, sorte d'apprentis qui suivent les chantiers toute l'année en étant soutenu par les cadres de l'association Botmobil. ça leur permet de se former rapidement, à moindre frais et sans s'engager, dans un cadre humainement riche.
J'ai pu avoir aussi une initiation aux enduits terre : expérimentation de différents mélanges en vue d'une tenue parfaite sur les murs.
Les ingrédients de cuisines sont : argiles, sable, paille, foin, copeaux de bois, jus de maïs fermenté et eau...
Deux semaine c'est le temps pour s'attacher au gens, mais c'est trop court pour mieux les connaître, du coup c'est assez frustrant !
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Quelques photos ici :
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Chantale

Ce chantier durait encore 4 semaines, mais j'ai ensuite rejoint mon deuxième chantier.

Il se passait au sud de Poitiers, chez Pascal (lui qui encadrait le cours de permaculture en Mai). Ce lieu est en permaculture bien sûr, de nombreux arbres transforment ce lieu au fil des années. Il y vit avec sa femme Chenli, chinoise en France depuis deux ans.
L'ambience est très différente du chantier précédent : plus informel, plus amical / familial, plus relaxe.
Au début j'étais le seul bénévole, en plus de Philippe le menuisier. Puis l'équipe s'est grossie petit à petit.
Ici le travail portait principalement sur le bois. Il s'agit d'un ancien séchoir à tabac en ossature de chêne, dans lequel est monté une grande mezzanine, puis les montants des murs qui contiendront les bottes de paille. Ici le montage des murs est assez fidèle à la technique CST (cellules sous tension), beaucoup plus légère qu'au précédent chantier. J'ai le plaisir de voir que mes connaissances acquises au précédent chantier, servent déjà : elles aident à définir les emplacements des montants en fonction des différentes manières de monter les bottes (horizontal, vertical, etc).
Il y a trois grandes familles de techniques de maisons en bottes de paille :
- Bois entièrement porteur, les bottes ne servent que d'isolant, technique poteau-poutre, demande beaucoup de bois et de bonnes compétences en charpente.
- Bottes de paille entièrement porteuses, dont la technique la plus ancienne, dite Nebraska, besoin de très peu de bois et de très bonnes compétences en bottes de paille ;
- Bois et bottes de paille porteurs à 50% chacun, bois et paille travaillent ensemble.
Mais dans la pratique, chaque maison est un cas particulier et adopte sa propre technique, dérivée de ces grandes familles, en fonction des besoins particuliers des propriétaires et des ressources locales.
J'ai pu participer à la pose des premières bottes : la structure d'accueil en bois est bien adaptée, ouf !
J'ai dû prendre aussi une demie journée et une heure à droite à gauche pour travailler un peu sur internet.
J'ai aussi transformer une lanterne de randonnée, en remplaçant la bougie chauffe plat avec une mini lampe à huile faite maison. Elle me permet de m'éclairer le soir pour bouquiner aisément, sans dépendre de batteries ou autres systèmes électriques. L'huile se trouve partout dans le monde, par exemple l'huile d'olive ou de yack ! Une belle lumière orange en autonomie :-)
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Quelques photos ici :
(Une bonne partie sont de Chenli ou Pascal)
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La Courdémière

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J'ai ensuite rejoint ma famille paternel à Noirmoutier pour fêter les 20 ans de mariage.

Le stop s'est encore bien passé, avec en particulier un conducteur avec son jeune fils, qui a fait un détour de 30 km pour me déposer directement à l'arrivée. Bien sûr il était content de prendre ce temps, il aime rouler, on a bien discuté et il avait envie de voir l'île de Noirmoutier. Il me racontait qu'étant enfant au Maroc, à l'âge de 11 ans,  il a fait de grandes traversées à pieds dans la montagne, seul. Mais ça faisait bien longtemps qu'il n'était pas reparti à l'aventure et me voir avec mon sac à dos lui donnait des fourmis dans les jambes.
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Demain je pars pour un mois seul dans les Pyrénées.

Mon nouveau tél au cas où, car je n'ai pas souvent internet : 06 01 77 23 02
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" Sans pensée ni but, l'instant est méditation sans fin.
Quand nous laissons la vie s'épanouir, pensées et créations fleurissent et meurent dans le silence. "
- Eric Baret (Corps de silence)
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